
Composé de la Roche Haute, à la limite du plateau et des gorges du Doustre, et de la Roche Basse, accrochée à ces gorges, ce chef-lieu de canton domine la vallée du Doustre aux pentes abruptes et boisées.
Les habitants : Les Canillacois
Quelques chiffres :
148 habitants (Insee 2019), 3,12 km², altitude (minimale - maximale) : 280m-523m, densité : 53.85 hab/km²
Mairie :
Horaires : lundi mardi jeudi vendredi : 14h00-17h30 mercredi de 9h00 à 12h
Téléphone : 05 55 29 12 46
Fax : 05 55 29 28 16
Mail : mairie829@orange.fr
Maire : M. Patrick LERESTEUX
Adjoints : M.BELLO Jean Luc, M. CALMETTES Pierre
Conseillers municipaux : BARISSAT Gilles, BEZPALKO Vincent, BRINDEL Joëlle, BRODIN Elisabeth, LEMOINE Anne,PEPIN Véronique, PETITJEAN-JENKINSON Yann, VOUILLOUX-FRANKLIN Annie
Secrétaire de mairie : Mme TABAILLOUX Claire
Le blason :
Adopté en 1965, le blason de la Roche-Canillac se découpe en 3 parties :
-la partie gauche de l'écu (bouclier) reprend les armes des de la Roche avec les ondes rouges (gueules) et argent
-la partie droite se compose des armes des Canillac avec le lévrier rampant argent armé et colleté de rouge (gueules) à la bordure componée (divisé en fragments de couleur alternées) d'argent sur fond azur
-le listel d'argent sous l'écu marqué de la devise des Canillac : nunquam impune (jamais impunément).
Cette devise signifierait que chacun doit assumer la responsabilité de ses actes et ne rien faire à la légère.
Patrimoine :
• Eglise du XIIe, reconstruite au XIVe siècle
• 4 croix de pierre
• 3 fontaines
• 2 puits
• 2 lavoirs
• 2 anciens moulins
• Calvaire
• Nombreuses maisons de caractère, toits en lauzes
• La tour de Canillac
• Le château de Beaufort (propriété privée)
• Les courrijoux
• Points de vue sur la vallée du Doustre
Voir aussi le site
www.canillac.fr (nombreuses images d'archives)
Historique :
Après avoir été appelé "Saint Maur de la Roche" à la fin de l’Ancien Régime (Moyen Age), il devint "La Roche en Lemouzi" au Xe siècle puis "La Roche Canillac" à la fin du XVIIIe siècle. Le village fut le siège de la baronnie des "de la Roche" puis celui des "Canillac".
Connue depuis le IXe siècle, la Roche Basse était une petite chapelle dépendant de Gumont avec son château qui dominait le ravin où coule le Doustre. Le château féodal de la Roche en Lemouzi contrôlait le passage vers la vallée de la Dordogne. Détruit au XIIe siècle par les anglais, le château est reconstruit plus haut, à la Roche Haute, par le seigneur Gérald De La Roche. Une église y est érigée en son enceinte. En 1114, son fils Aymard retourne à l'endroit originel du château à la Roche Basse (qui sera à nouveau détruit lors de la Révolution), laissant les moines de Tulle investir la Roche Haute pour y établir le prieuré de St Maur de la Roche à l'emplacement du château. L'église actuelle, dédiée à St Maur (primitivement St Martin), a été rebâtie au XIVe siècle à la demande du Cardinal d'Aigrefeuille. Elle est inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1969.
Au XVIe siècle, la baronnie des "de La Roche" n'a plus d'héritier mâle et c'est donc Jeanne, une sœur du dernier descendant, qui fit passer l'héritage des terres à son époux, Jean de Beaufort, Vicomte de Lamothe-Canillac. Cette famille régna jusqu'à la Révolution, et ajouta son illustre nom à la localité qui devint "La Roche-Canillac" en 1774.
La construction de l'école à la fin du XIXe siècle et l'arrivée du train vers 1910 ont entraîné le développement du village vers le haut (quartier de la gare).
La Roche-Basse, site inscrit depuis 1980, est un bourg médiéval à flanc de colline qui s'articule au pied de la Tour de Canillac, seul vestige de l'ancien château. Le village reste authentique notamment grâce à la présence des "courrijoux", étroits sentiers qui permettaient à l'époque d'accéder aux cultures agricoles en terrasses et de relier les habitations.
La page des délibérations du Conseil Municipal de La Roche-Canillac
La page du camping municipal
Diaporama de la commune